Accord de niveau de service SLA informatique
Back to glossaryAccord de niveau de service (SLA informatique) : Définition, exemples et enjeux en informatique
Dans un environnement IT de plus en plus orienté performance, disponibilité continue et qualité de service, les accords de niveau de service – ou SLA (Service Level Agreement) – jouent un rôle clé dans la structuration et la fiabilisation des relations entre équipes IT internes, prestataires informatiques et utilisateurs finaux.
Mais qu’est-ce qu’un SLA informatique exactement ? À quoi sert-il dans la gestion des services IT ? Quels types de SLA existent et comment s’assurer qu’ils sont réellement respectés, mesurables et alignés sur les objectifs métier ?
Définir un SLA informatique clair et opérationnel, assorti d’indicateurs de performance (KPI) pertinents et d’un processus de suivi automatisé, est devenu incontournable pour garantir un niveau de service optimal. Que vous pilotiez une équipe de supervision, que vous soyez en charge de l’exploitation IT, de la cybersécurité ou de la transformation digitale, que vous soyez MSP, comprendre les enjeux, cas d’usage et bonnes pratiques autour des SLA est essentiel.
Dans ce guide complet, découvrez la définition du SLA, les différents types de contrats SLA, des exemples concrets et les meilleurs outils pour suivre et garantir le respect de vos engagements de service — le tout dans une logique conforme aux bonnes pratiques ITIL.
Qu’est-ce qu’un SLA en informatique ?
SLA : signification, acronyme et définition
Le terme SLA, acronyme de Service Level Agreement, se traduit en français par Accord de niveau de service. Il s’agit d’un document contractuel ou formalisé, conclu entre un fournisseur de service (interne ou externe) et un client (ou utilisateur final), qui définit les engagements mutuels en matière de qualité de service.
Un SLA informatique spécifie précisément :
- les services concernés (ex. : maintenance, hébergement, monitoring, infrastructure informatique, support technique, maintenance des équipements réseau, etc.),
- les niveaux attendus de performance : taux de disponibilité, temps de réponse, délai de résolution (GTR – Garantie de Temps de Rétablissement, GTI – Garantie de Temps d’Intervention),
- les indicateurs de suivi (KPI, SLO),
- les pénalités ou actions correctives en cas de non-respect des engagements.
Dans un contexte IT, les SLA permettent de garantir une expérience utilisateur fiable, de limiter les interruptions critiques, de favoriser une prise en charge immédiate et de piloter la performance opérationnelle de manière mesurable.
SLA, SLO, KPI : quelles différences ?
Il est essentiel de bien distinguer les trois notions clés suivantes :
- SLA (Service Level Agreement) : l’accord formel entre parties sur un niveau de service à atteindre.
- SLO (Service Level Objective) : un objectif mesurable spécifique contenu dans le SLA (ex. : 99,9 % de disponibilité mensuelle).
- KPI (Key Performance Indicator) : un indicateur de performance utilisé pour mesurer l’atteinte d’un SLO, dans le cadre d’un SLA.
Ainsi, un SLA regroupe un ensemble de SLOs, eux-mêmes mesurés par des KPIs. Ce triptyque assure un cadre clair et chiffré à la relation de service.
SLA et ITIL : une approche standardisée
Dans les référentiels de bonnes pratiques comme ITIL, les SLA occupent une place centrale dans la gestion des services IT (ITSM). Ils permettent :
- d’aligner les services IT sur les attentes métier,
- de structurer les engagements entre les différentes parties prenantes,
- et d’instaurer une culture d’amélioration continue, grâce au suivi des performances et à la révision régulière des SLA.
L’intégration des SLA dans une démarche ITIL renforce la cohérence globale de l’infrastructure IT et facilite le dialogue entre équipes techniques, métier et fournisseurs.
Qu’est-ce qu’un processus SLA ?
Le processus SLA : définition et rôle dans la gestion des services IT
Un processus SLA désigne l’ensemble des étapes nécessaires à la définition, la mise en œuvre, le suivi et la révision d’un accord de niveau de service dans un environnement informatique. Il s’intègre pleinement dans les pratiques de gestion des services IT (ITSM) et repose sur des objectifs de transparence, fiabilité et amélioration continue.
L’objectif principal du processus SLA est de garantir que les services fournis répondent aux attentes métier, tout en assurant une communication claire entre clients, prestataires et équipes techniques. Ce processus permet également d’encadrer la qualité de service de manière contractuelle ou formalisée, réduisant ainsi les risques de malentendus ou de litiges.
Les étapes clés du processus SLA
1. Analyse des besoins métier
Le processus débute par l’identification des besoins spécifiques du client ou de l’organisation. Il s’agit de comprendre :
- les priorités fonctionnelles (disponibilité, sécurité, performance…),
- les contraintes critiques (heures d’activité, impacts d’une panne…),
- les attentes utilisateurs vis-à-vis des services IT.
2. Définition et rédaction du SLA
Une fois les attentes identifiées, le contrat SLA est rédigé. Il inclut :
- la description du service fourni,
- les niveaux de service attendus (taux de disponibilité, GTI, GTR, délais de réponse…),
- les indicateurs de suivi (KPIs, SLOs),
- les modalités de mesure, de reporting et de révision,
- les pénalités ou actions correctives en cas de non-respect.
3. Validation et signature
Le SLA est ensuite approuvé par toutes les parties : fournisseurs, équipes techniques, direction, client interne ou externe. Cette étape officialise l’engagement mutuel.
4. Suivi et pilotage du SLA
Une fois en vigueur, le SLA est monitoré en continu via des outils de supervision. C’est la partie la plus critique car il faut que les performances soient mesurées automatiquement et comparées aux objectifs définis. Cela permet :
- de détecter les écarts en temps réel,
- de générer des rapports SLA périodiques,
- d’ajuster les ressources en fonction des résultats observés.
5. Révision et amélioration continue
Un bon processus SLA prévoit des points de révision réguliers, permettant d’ajuster les engagements en fonction de l’évolution des besoins ou des contraintes techniques. Cette approche dynamique favorise une relation de confiance durable et une meilleure gestion des risques. C’est à ce moment là que sont présentés les tableaux de bord et le reporting afin d’échanger sur une réalité chiffrée et des KPIs parlants.
Les bénéfices d’un processus SLA structuré
Mettre en place un processus SLA complet permet de :
- professionnaliser la gestion des services IT,
- renforcer la transparence et la responsabilité entre parties,
- réduire les litiges en cas d’incident ou de panne ,
- améliorer l’efficacité opérationnelle, en s’appuyant sur des données mesurées et vérifiables plutôt que des intuitions.
Le processus SLA est donc un levier stratégique pour toute organisation cherchant à garantir la qualité de ses services numériques, optimiser ses opérations IT, et améliorer l’expérience utilisateur final.
Quels sont les types de SLA ?
Tous les accords de niveau de service (SLA) ne se ressemblent pas. Leur typologie varie selon le contexte, la relation entre les parties prenantes, les besoins et attentes du client et le type de service fourni. Il est essentiel de bien distinguer ces types de SLA pour adapter son approche aux besoins métiers et contraintes opérationnelles de chaque service ou entité.
Le SLA client-fournisseur : le contrat de service classique
Ce type de SLA formalise les engagements entre un prestataire informatique et un client externe. On parle souvent de SLA contractuel ou SLA commercial.
Il est utilisé notamment :
- dans les prestations d’infogérance, de cloud ou de maintenance externalisée,
- dans les environnements multi-prestataires (réseaux, hébergement, SaaS, etc.),
- dans les contrats liant des MSP à des entreprises.
Exemples d’indicateurs inclus :
- taux de disponibilité des serveurs ;
- délai de réponse du support technique (SLA support) ;
- temps de rétablissement en cas d’incident (GTR).
Le SLA interne : l’accord entre les services d’une même organisation
Un SLA interne est un engagement entre deux entités au sein d’une même entreprise : le plus souvent, entre la DSI et les métiers (RH, finance, logistique…) ou entre le prestataire informatique interne d’un groupe et ses filiales.
L’objectif est de formaliser la qualité de service attendue, même en l’absence de relation contractuelle externe. Cela favorise :
- la responsabilisation des équipes IT,
- la mesure de la performance interne,
- l’implication des équipes métiers,
- l’amélioration continue via des revues régulières.
Le SLA multi-niveaux : une approche hybride et hiérarchisée
Ce modèle s’adapte aux environnements complexes où plusieurs niveaux d’engagement sont nécessaires. On distingue généralement :
- le SLA organisationnel : engagements globaux pour toute l’entreprise,
- le SLA client : spécifique à un service ou à un groupe d’utilisateurs,
- le SLA service : relatif à une application ou à un composant IT.
Cette structure permet de couvrir des cas d’usage variés tout en garantissant une cohérence d’ensemble.
SLA orientés usage : support, maintenance, sécurité, projet…
Certains SLA se déclinent selon le type de prestation ou de besoin métier sollicité:
- SLA support technique : engagements sur les délais de réponse, la priorisation des tickets, la résolution des incidents.
- SLA de maintenance : focus sur les interventions préventives, les plages de maintenance, les garanties de disponibilité.
- SLA projet informatique : définition des objectifs de performance à atteindre durant un projet (délais, jalons, qualité).
- SLA cybersécurité : engagement sur les délais de détection, d’alerte et de neutralisation des incidents de sécurité.
Pourquoi et comment adapter le type de SLA à votre gouvernance IT ?
Le choix du type de SLA dépend :
- du niveau d’externalisation des services (interne ou fournisseur),
- de la criticité des applications ou de l’infrastructure,
- de la capacité à mesurer et suivre les engagements.
Une mauvaise définition du type de SLA peut entraîner :
- un manque de clarté sur les responsabilités,
- des litiges en cas d’incident,
- des difficultés lors de la résolution des problèmes,
- une perte de confiance entre les parties.
De quoi se compose un SLA efficace ?
Un accord de niveau de service (SLA) ne se limite pas à une promesse vague de performance. Pour qu’il soit utile, mesurable et exploitable, il doit s’appuyer sur une structure claire et des éléments opérationnels bien définis. Un SLA efficace est un levier de pilotage de la qualité de service avant tout et un facteur de confiance entre prestataire et client, ou entre équipes internes.
Les composants essentiels d’un SLA informatique
Un SLA bien conçu comporte les éléments suivants structurants :
1. La description précise du service fourni
- Quelles fonctionnalités ou prestations sont incluses ?
- Quels composants ou périmètres sont concernés (applications, serveurs, réseaux…) ?
- Quelles sont les exclusions explicites ?
2. Les objectifs de performance (SLOs)
- Taux de disponibilité cible (pourcentage d’erreurs,)
- Temps de réponse pour les requêtes ou incidents
- Délais d’intervention (GTI) et de rétablissement (GTR)
3. Les indicateurs de suivi (KPIs) ou statistiques
- Indicateurs quantifiables permettant de mesurer l’atteinte des SLOs
- Exemple : temps moyen de traitement des tickets, taux de conformité aux temps de réponse
4. Les engagements en matière de support
- Heures de couverture (24/7, jours ouvrés, plages horaires)
- Niveaux de priorité des incidents
- Mode de traitement (automatisé, escalade, support dédié)
5. Les modalités de reporting et de révision
- Fréquence du reporting (hebdomadaire, mensuel)
- Accès aux statistiques de performance
- Réunion de revue de SLA et ajustement si besoin
6. Les conséquences en cas de non-respect
- Pénalités éventuelles
- Crédits de service
- Processus d’escalade ou d’arbitrage
Éléments essentiels à formaliser dans un contrat de SLA
Un SLA bien structuré commence par la description précise du service concerné. Cela inclut :
- la nature des services fournis (support technique, hébergement, maintenance, supervision, etc.) ;
- les composants IT couverts (applications, équipements, infrastructure) ;
- les exclusions explicites du périmètre.
Ensuite, le SLA doit intégrer des engagements clairs de disponibilité, souvent exprimés via :
- une GTI (Garantie de Temps d’Intervention) : par exemple, réponse en 30 minutes pour un incident critique ;
- une GTR (Garantie de Temps de Rétablissement) : résolution dans les 4 heures.
Enfin, il doit préciser les objectifs de performance et de qualité de service :
- taux de disponibilité (ex. : 99,9 % mensuel),
- priorisation des incidents selon la criticité,
- engagements sur les délais de réponse du support ou les temps de traitement.
Outils pour structurer et suivre les SLA
Pour garantir l’efficacité d’un SLA, il est indispensable de s’appuyer sur des outils de supervision et de mesure fiables, tels qu’une plateforme de supervision IT comme Centreon, qui permet :
- la collecte automatisée des métriques pertinentes (disponibilité, incidents, temps de réponse…),
- la visualisation des SLA sous forme de tableaux de bord,
- l’émission de rapports SLA personnalisés à destination des clients ou des managers IT.
Un SLA sans outil de suivi est un SLA théorique : la mesure en temps réel est la condition sine qua non de la performance.
Indicateurs et outils de mesure
Pour que le SLA soit opérationnel, il doit être accompagné d’indicateurs de performance (KPIs) adaptés :
- ils doivent être pertinents, quantifiables, réalistes et mesurables automatiquement ;
- ils permettent de piloter la conformité aux SLOs (objectifs de niveau de service) inclus dans le contrat.
Exemples de KPIs SLA :
- taux de disponibilité réel,
- temps moyen de résolution (MTTR),
- pourcentage de tickets traités dans les délais cibles.
Ces indicateurs doivent être suivis en continu à l’aide d’un système de mesure automatique intégré dans une solution de supervision comme Centreon.
Des tableaux de bord SLA dynamiques permettent aux responsables IT et aux parties prenantes de :
- visualiser les écarts en temps réel,
- générer des rapports SLA,
- déclencher les actions correctives nécessaires.
Comment la supervision IT permet de respecter les SLA
Signer un SLA est une chose. Le respecter dans la durée en est une autre. Dans un contexte où les services IT sont devenus critiques et leur interruption coûteuse, la supervision IT joue un rôle clé pour garantir le respect des SLA et anticiper les écarts de performance.
Pourquoi la supervision est essentielle pour piloter les SLA ?
Un SLA ne peut être tenu que s’il est mesuré, monitoré et analysé en temps réel. Sans outil de supervision et de mesure, il est impossible de :
- détecter les incidents ou dégradations de service à temps,
- collecter des données fiables pour le reporting,
- démontrer la conformité aux engagements définis dans le contrat.
Une supervision efficace permet de :
- automatiser le suivi des KPIs SLA,
- éviter les pannes avant qu’elles n’impactent les utilisateurs,
- documenter la performance réelle du service à travers des rapports clairs et partageables,
- démontrer la valeur ajoutée et la proposition de valeur.
Centreon : un allié pour garantir vos engagements SLA
La plateforme de supervision Centreon offre toutes les fonctionnalités clés pour suivre et respecter vos SLA informatiques :
Suivi des indicateurs SLA
- Collecte automatique des métriques critiques (temps de réponse, disponibilité, taux d’erreur…)
- Visualisation des KPIs SLA par service ou client dans des tableaux de bord personnalisés
Alerte proactive en cas d’écart
- Déclenchement d’alertes dès qu’un seuil critique est franchi
- Escalade automatique selon la priorité du ticket ou la criticité de l’équipement
Rapports SLA visuels et intuitifs pour les audits et pour les clients
- Génération automatique de rapports SLA périodiques
- Export de données pour justifier de la conformité contractuelle
Intégration avec vos outils ITSM
- Synchronisation avec les tickets d’incident
- Affichage contextualisé dans des portails de service
- Connecteurs et moteur d’auto découverte
Respecter les SLA : l’option 100% bénéfices pour l’entreprise
- Réduction des pénalités et litiges
- Fiabilisation des services numériques
- Renforcement de la relation client ou inter-équipes
- Alignement entre IT et métiers grâce à des engagements partagés et mesurés
Une supervision performante comme Centreon transforme le SLA en un véritable outil de pilotage opérationnel, au service de la disponibilité, de la fiabilité et de l’amélioration continue. C’est même un véritable argument concurrentiel pour se différencier.
Testez Centreon et faites un essai gratuit pour piloter vos SLA.
SLA informatique et supervision : l’exemple de Telkea Group
Comprendre la structure d’un SLA est une chose. Mais l’ancrer dans des cas concrets est indispensable pour en saisir toute l’utilité. Voici un exemple de mise en place de SLA informatique soutenu par une supervision reposant sur la plateforme Centreon.
TELKEA Group, acteur historique de l’IT et des télécoms au Luxembourg, a choisi Centreon MSP Edition comme plateforme unique de supervision pour piloter la performance de son système d’information et de celui de ses clients. Grâce à cette solution, TELKEA assure le respect des SLA, la disponibilité des services IT, et propose un reporting sur mesure, véritable levier de satisfaction client.
Contexte et enjeux : supervision, SLA et personnalisation
Fondé en 1929, TELKEA Group fournit des services numériques et télécoms à des clients issus du secteur public, de la finance, de la santé, de l’industrie ou encore du tourisme. Pour accompagner ces organisations exigeantes, TELKEA devait relever plusieurs défis :
- Superviser à la fois son propre SI et celui de ses clients multisites,
- Justifier la disponibilité et la capacité des services en lien avec les SLA contractuels,
- Fournir des tableaux de bord métier personnalisés,
- Garantir la conformité,
- S’appuyer sur une plateforme de supervision unique afin de capitaliser sur l’expertise interne.
“ Le reporting est une pièce essentielle du dispositif car il permet de disposer des bonnes informations sur la disponibilité et la capacité qui définissent la performance et donc le respect des SLAs. Nos clients souhaitent des informations sur la disponibilité de leurs équipements mais aussi sur l’utilisation qui en est faite. Nous pourrions nous contenter de mettre en avant une valeur mais les graphiques sont plus parlants pour le client. Nous privilégions donc le visuel. »
David Klancar – Managed Services Team Leader & Cloud Officer
La solution : Centreon MSP Edition
Centreon s’est imposé naturellement comme la solution de supervision idéale pour TELKEA Group, à la fois pour sa flexibilité, sa capacité de personnalisation et son interopérabilité avec les autres outils métiers (Elastic, VoIP, VMware…).
L’entreprise exploite aujourd’hui :
- 3200 hôtes supervisés,
- 40 000 services monitorés,
- 25 pollers, certains mutualisés pour ses clients.
Grâce au Service-Mapping et à l’ouverture de la plateforme, l’équipe crée des vues techniques et métiers adaptées à chaque besoin. L’ergonomie et la rapidité de la solution facilitent la création de reportings visuels pertinents, compréhensibles même pour des profils non techniques.
Bénéfices obtenus : supervision unifiée et valeur ajoutée client
- Une seule console de supervision pour tous les environnements (internes et clients)
- Gain de réactivité grâce à des temps de réponse courts
- Reporting personnalisé et automatisé selon les indicateurs SLA définis
- Prise en charge proactive des incidents via des mécanismes de détection prédictive
- Valorisation de la supervision dans les contrats commerciaux
Utilisatrice de Centreon depuis plus de 10 ans, TELKEA Group a fait de la solution un pilier de son expertise managée. Aujourd’hui, l’outil est devenu un vecteur de différenciation concurrentielle, capable d’adresser les exigences variées de ses clients et de renforcer la valeur de ses services managés.
Centreon a une place essentielle dans la stratégie de cette entreprise pour répondre aux exigences de SLAs.
« Le reporting est une pièce essentielle du dispositif car il permet de disposer des bonnes informations sur la disponibilité et la capacité qui définissent la performance de l’IT et donc le respect des SLAs. Nos clients souhaitent avoir accès à ces informations ainsi que sur l’utilisation qui en est faite. Par exemple, nous devons être capables de mesurer le taux d’utilisation d’une ligne Internet. Nous pourrions nous contenter de mettre en avant une valeur mais les graphiques accompagnant les rapports sont plus parlants pour le client. Nous privilégions ainsi le visuel. »
David Klancar – Managed Services Team Leader & Cloud Officer
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Foire aux questions : SLA informatique
Qu’est-ce qu’un SLA en informatique ?
Un SLA (Service Level Agreement) en informatique est un accord formel qui définit les engagements de performance, de disponibilité et de support entre un fournisseur de services IT (interne ou externe) et un client. Il précise les niveaux de service attendus (taux de disponibilité, délais d’intervention, GTI/GTR) et les modalités de suivi à l’aide d’indicateurs mesurables (KPIs). Un SLA est essentiel pour encadrer la qualité de service et assurer une relation transparente et fiable.
Comment dit-on SLA en français ?
L’acronyme SLA, qui signifie Service Level Agreement en anglais, se traduit en français par Accord de niveau de service. Cette expression désigne un engagement formel entre un fournisseur de services et un client, précisant les conditions de qualité, de disponibilité, de performance ou de support liées à un service informatique. On parle également de contrat de service ou d’engagement sur les niveaux de service.
Qu’est-ce qu’un processus SLA ?
Le processus SLA est l’ensemble des étapes qui permettent de définir, contractualiser, suivre et réviser un SLA. Il inclut l’analyse des besoins métier, la rédaction des engagements, la mise en place des outils de suivi, la production de rapports de performance et l’ajustement régulier des objectifs. Ce processus s’intègre dans une démarche ITSM et s’appuie sur des indicateurs clés de performance.
Quels sont les types de SLA ?
On distingue principalement :
- les SLA client-fournisseur, signés avec un prestataire externe ;
- les SLA internes, entre équipes d’une même organisation ;
- les SLA multi-niveaux, structurés selon plusieurs couches (entreprise, service, client) ;
- et les SLA orientés usage : SLA de support, de maintenance, de sécurité, de projet, etc.
Chaque type répond à des objectifs différents selon le contexte opérationnel et les besoins métier.
Comment calculer un SLA informatique ?
Un SLA se calcule généralement à partir du temps de disponibilité réel du service sur une période donnée. La formule classique est :
Taux de disponibilité (%) = [(Temps total – Temps d’indisponibilité) / Temps total] × 100
Exemple : si un service a été indisponible 2 heures sur un mois de 720 heures :
(720 – 2) / 720 × 100 = 99,72 % de disponibilité
Les outils de supervision permettent d’automatiser ce calcul et de générer des rapports fiables.
Que faire en cas de non-respect d’un SLA ?
En cas de non-respect d’un SLA, les actions suivantes peuvent être envisagées :
- analyse de la cause de l’écart (incident technique, mauvaise configuration…) ;
- activation des pénalités prévues dans le contrat (réductions, crédits, compensations) ;
- réunion de revue SLA pour ajuster les engagements si nécessaire ;
- renforcement du suivi via des alertes proactives ou des indicateurs plus adaptés.
Une gestion transparente des écarts renforce la confiance et permet une amélioration continue.
Pour aller plus loin
Mettre en place des SLA efficaces ne se résume pas à signer un contrat. Il s’agit d’un levier stratégique pour garantir la performance opérationnelle, renforcer la relation client et aligner l’IT sur les objectifs métiers. Encore faut-il mesurer, suivre et piloter ces engagements dans la durée.
Avec Centreon, vous disposez d’une plateforme de supervision complète, conçue pour :
- automatiser la collecte des indicateurs SLA,
- produire des tableaux de bord personnalisés pour chaque client ou service,
- déclencher des alertes proactives en cas de dérive,
- valoriser la supervision dans vos contrats grâce à des reportings à forte valeur ajoutée.
Que vous soyez en charge de la performance IT, de l’exploitation, du support ou de la relation client, Centreon vous aide à transformer les SLA en avantage concurrentiel.
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