Supervision de la performance applicative (APM)
Retour au glossaireIntroduction à la supervision applicative
Dans un environnement digital plus complexe et plus exigeant, garantir le bon fonctionnement des applications métiers est un enjeu stratégique pour les entreprises. C’est là qu’intervient la supervision applicative : cette pratique clé consiste à surveiller en temps réel la disponibilité, la performance et l’état de santé des applications, afin d’optimiser l’expérience utilisateur et de garantir la continuité des services IT.
La supervision applicative joue un rôle fondamental dans la performance IT. Elle permet non seulement de détecter rapidement les incidents ou ralentissements, mais aussi d’anticiper les problèmes avant qu’ils n’affectent les utilisateurs finaux ou les processus métiers. En apportant une visibilité complète sur l’état des applications dans divers environnements (on-premises, cloud, hybride), elle contribue directement à l’atteinte des engagements de niveaux de service (SLA), à l’optimisation des ressources IT et à l’accélération de la transformation numérique.
Essentielle pour les entreprises modernes, la supervision applicative répond à plusieurs défis majeurs : garantir la haute disponibilité des services digitaux, optimiser l’expérience utilisateur, réduire le temps de résolution des incidents (MTTR) et soutenir les initiatives d’innovation tout en maîtrisant les coûts.
Qu’est-ce que la supervision applicative ?
Définition de la supervision applicative
La supervision applicative désigne l’ensemble des méthodes, outils et processus qui permettent de surveiller, analyser et optimiser la performance des applications utilisées au sein des entreprises. Elle garantit que les applications critiques fonctionnent correctement, avec des temps de réponse optimaux et un taux d’erreur minimal, pour assurer une expérience utilisateur fluide et fiable.
Contrairement à la supervision technique des serveurs ou des réseaux, la supervision applicative se concentre directement sur les applications métiers : sites web, applications mobiles, logiciels internes ou solutions SaaS. Elle prend en compte non seulement le comportement de l’applicatif, mais aussi l’ensemble des infrastructures sous-jacente : bases de données, réseaux locaux, serveurs physiques ou ressources cloud.
Ainsi, la supervision applicative permet de détecter rapidement les goulots d’étranglement, les cas de dysfonctionnement, les interactions lentes et les interruptions de service avant qu’ils n’impactent les utilisateurs finaux ou les processus métiers.
Quels sont les différents styles de supervision applicative ?
La supervision applicative peut s’appuyer sur plusieurs approches complémentaires :
- Supervision basée sur les métriques : surveillance des métriques de performance clés telles que le temps de chargement des pages, le taux d’erreur, ou l’état de santé des composants.
- Supervision transactionnelle (APM) : analyse fine du déroulement des transactions utilisateurs à travers les différents composants de l’application, permettant d’identifier précisément les goulets d’étranglement, les erreurs ou les ralentissements. Cette approche, caractéristique des outils d’Application Performance Monitoring (APM), s’appuie souvent sur du tracing distribué et de l’instrumentation du code.
- Supervision de l’expérience utilisateur (DEM – Digital Experience Monitoring) : mesure de l’expérience réelle vécue par les utilisateurs finaux sur un site web ou une application métier.
- Supervision de l’infrastructure applicative : supervision des composants matériels et réseaux qui soutiennent l’application (base de données, serveur web, middleware, etc.).
- Détection d’anomalies automatisée : utilisation de l’intelligence artificielle pour détecter automatiquement les écarts anormaux dans les performances applicatives et générer des alertes en temps réel.
Quelle est la place de la supervision applicative dans une stratégie d’observabilité globale ?
La supervision applicative est une brique essentielle d’une stratégie d’observabilité complète. Si la supervision classique, dite supervision technique, offre une vue technique sur les ressources IT, l’observabilité va plus loin en permettant de comprendre pourquoi une application se comporte mal à partir des métriques, des logs et des traces.
En intégrant la supervision applicative dans une approche plus large, les entreprises bénéficient :
- D’une vue d’ensemble sur l’état de leur système d’information.
- D’une capacité accrue à anticiper les problèmes, à réduire les interruptions de service et à améliorer la performance des applications.
- D’une meilleure capacité à accompagner la transformation numérique en assurant la fiabilité des nouveaux services digitaux.
Que ce soit pour une pilotage en temps réel, une optimisation continue ou une gestion proactive des incidents, la supervision applicative s’impose aujourd’hui comme un pilier incontournable pour toutes les organisations souhaitant assurer la qualité et la disponibilité de leurs services numériques.
Quels sont les objectifs de la supervision applicative ?
Les objectifs de la supervision applicative sont multiples et répondent aux enjeux des équipes ITOps et des métiers.
Garantir la performance des applications et réduire les temps de réponse
Les applications métiers sont souvent au cœur du fonctionnement des entreprises. Une dégradation de leur performance peut entraîner des interruptions de service, des goulots d’étranglement dans les processus et une perte directe de revenus.
Grâce à une supervision applicative efficace, il devient possible de suivre en continu :
- Les temps de réponse,
- Les taux d’erreur,
- Les métriques de performance globales,
- Les états de santé des applications.
Cela permet d’intervenir rapidement en cas de dysfonctionnement, d’optimiser le chargement des pages et de maintenir la fluidité des parcours utilisateurs.
Garantir l’expérience utilisateur en limitant les taux d’erreur et interruption de service
L’expérience utilisateur est devenue un levier de compétitivité incontournable.
La supervision applicative permet de :
- Détecter les lenteurs avant qu’elles n’affectent les utilisateurs,
- Mesurer la qualité de service du point de vue de l’utilisateur final grâce au DEM (Digital Experience Monitoring),
- Optimiser les interactions et réduire les pertes de productivité.
En améliorant la performance et la fiabilité des applications, les organisations publiques et privées renforcent la satisfaction, la fidélisation et l’engagement de leurs clients et collaborateurs.
Optimiser la disponibilité des services métiers
La disponibilité des services est un KPI critique pour les organisations modernes.
La supervision applicative :
- Assure la gestion proactive des incidents,
- Limite les interruptions de service et accélère le temps moyen de réparation (MTTR),
- Protège les activités clés contre les défaillances applicatives.
Cela est particulièrement crucial dans des environnements où des applications supportent directement des processus métiers stratégiques, que ce soit pour la vente en ligne, la production industrielle ou les services financiers.
Supporter la transformation numérique et l’évolution des processus métiers
La supervision applicative vise à assurer en permanence la performance des applications et à garantir une expérience utilisateur optimale. Elle sert plusieurs objectifs stratégiques essentiels pour les entreprises et les équipes IT.
Quels sont les applications et environnements concernés ?
La supervision applicative repose sur plusieurs éléments fondamentaux qui permettent d’assurer un suivi précis et proactif de la performance des applications et de leur environnement. Maîtriser ces composants est essentiel pour garantir une expérience utilisateur optimale, réduire les cas de dysfonctionnement et maximiser la disponibilité des services métiers.
1. Supervision des performances en temps réel
Les applications en temps réel exigent une surveillance constante de leurs métriques de performance : temps de réponse, taux d’erreur, état de santé global, etc.
Grâce à des outils de supervision applicative, les équipes IT peuvent visualiser en direct le comportement des applications dans divers environnements (on-premises, cloud, hybride) comme par exemple, la surveillance du chargement des pages et des métriques de performance, et agir immédiatement en cas d’anomalie. Cela apporte une vue d’ensemble et état de santé de l’environnement applicatif.
2. Traçage des transactions
Le traçage des transactions offre une vue d’ensemble précise du cheminement d’une requête utilisateur à travers les différents composants matériels (serveurs, bases de données, middleware).
Ce processus est indispensable pour localiser les goulots d’étranglement – à savoir l’origine des ralentissements – et optimiser les performances applicatives de bout en bout.
3. Supervision de l’expérience utilisateur (DEM)
La supervision de l’expérience utilisateur mesure la qualité de service vécue directement par les utilisateurs finaux sur les sites web et applications métiers.
Cela inclut le chargement des pages, la fluidité des parcours utilisateurs et le taux de satisfaction perçu.
En intégrant des métriques spécifiques, comme la durée des sessions ou les taux d’abandon, les équipes IT peuvent ajuster les priorités d’optimisation.
4. Supervision de l’infrastructure en complément de l’applicatif
Une application surveillée de manière isolée n’est jamais suffisante.
La supervision applicative s’appuie sur la supervision de l’infrastructure pour corréler les performances applicatives avec l’état :
- Des serveurs physiques,
- Des réseaux locaux,
- Des bases de données.
Cela permet de différencier les problèmes applicatifs des incidents liés aux couches infrastructures du système d’information.
5. Détection d’anomalies et alertes intelligentes
La détection d’anomalies repose sur des analyses comportementales des métriques et sur l’apprentissage machine.
Les alertes automatisées et intelligentes permettent d’anticiper les interruptions de service avant qu’elles n’impactent l’activité.
Grâce à des fonctions d’alertes avancées, les équipes peuvent réduire le temps de réponse aux incidents et éviter la surcharge liée aux alertes (alert fatigue).
6. Analytique avancée et tableaux de bord dynamiques pour un suivi en temps réel
Les outils modernes de supervision applicative proposent des tableaux de bord personnalisables, qui agrègent en temps réel :
- L’évolution des métriques de performance,
- L’état des applications surveillées,
- Les alertes critiques sur le réseau, les bases de données ou le cloud.
Ces tableaux offrent une vue d’ensemble claire de la situation et facilitent la prise de décision rapide, essentielle pour les organisations souhaitant limiter la perte de productivité.
Pourquoi la supervision applicative est-elle essentielle pour les IT Ops Managers et Tech Leads ?
Dans un contexte de transformation numérique accélérée, les équipes IT sont sous pression pour garantir la disponibilité, la performance et la fiabilité des applications critiques. La supervision applicative devient alors un levier indispensable pour répondre aux attentes métier et technologiques, en particulier pour les IT Ops Managers et les Tech Leads.
Réduction du MTTR et amélioration du MTTI
La capacité à détecter et résoudre rapidement les incidents est un enjeu majeur pour les opérations IT.
Grâce à une supervision applicative efficace, les équipes peuvent :
- Réduire le MTTR (Mean Time to Repair) en identifiant immédiatement la cause d’un dysfonctionnement applicatif.
- Améliorer le MTTI (Mean Time to Identify) en disposant d’alertes automatisées précises et contextualisées.
En limitant le temps passé à localiser et à corriger les problèmes, les organisations augmentent la disponibilité des services et réduisent les impacts métiers.
Visibilité à 360° de l’environnement applicatif
Une application supervisée de manière isolée ne suffit plus. Les IT Ops Managers et Tech Leads ont besoin d’une vue d’ensemble complète sur les applications, serveurs physiques, bases de données, réseau local, cloud mais aussi sur les composants matériels sous-jacents et processus métiers associés.
Cette visibilité à 360° permet d’anticiper les problèmes avant qu’ils n’impactent les utilisateurs et d’optimiser l’ensemble du système d’information (SI) pour soutenir les enjeux stratégiques de l’entreprise.
Suppression des angles morts (blind spots)
Sans supervision adaptée, des angles morts (« blind spots ») peuvent empêcher d’avoir une visibilité complète sur les infrastructures, générant des goulots d’étranglement, des interruptions de service ou des baisses de performance invisibles jusqu’à leur impact critique.
La supervision applicative permet d’éliminer ces angles morts en :
- Centralisant toutes les métriques applicatives et des infrastructures,
- Croisant les données issues des différentes couches IT,
- Détectant automatiquement les anomalies sur l’ensemble de la chaîne applicative.
Ainsi, aucun maillon essentiel de la chaîne de valeur numérique ne reste dans l’ombre, réduisant le risque opérationnel et améliorant la continuité de service.
Support de la transformation numérique et du respect des SLAs
La réussite de la transformation numérique repose sur la capacité des équipes IT à assurer des performances applicatives constantes et mesurables.
La supervision applicative contribue directement :
- À démontrer le respect des accords de niveaux de service (SLAs) à travers des tableaux de bord et des rapports précis,
- À accompagner l’introduction de nouvelles applications ou services digitaux tout en maîtrisant la qualité de service,
- À soutenir des projets d’optimisation et de rationalisation des outils (Solutions APM, outils de monitoring applicatif).
Disposer d’une solution de supervision applicative performante est un atout stratégique : elle simplifie la gestion des environnements complexes, renforce la crédibilité de l’IT auprès de la direction et participe activement à la réussite globale de l’entreprise.
Défis de la supervision applicative
Si la supervision applicative offre de nombreux avantages, sa mise en œuvre et son exploitation quotidienne présentent également plusieurs défis que les IT Ops Managers et Tech Leads doivent anticiper pour garantir son efficacité et sa pérennité.
Complexité croissante des architectures (microservices, cloud hybride…)
Avec l’émergence des architectures microservices, du cloud hybride et des déploiements multi-environnements, la supervision applicative devient de plus en plus complexe.
Les applications modernes ne résident plus sur un seul serveur physique ou dans un unique réseau local ; elles s’étendent sur des bases de données, des environnements virtualisés, des services SaaS et des infrastructures distribuées.
Cette complexité rend indispensable une solution de supervision capable de :
- Cartographier automatiquement l’ensemble des applications dans divers environnements,
- Corréler les événements applicatifs avec les composants matériels sous-jacents,
- Fournir une vue d’ensemble dynamique et précise du système d’information.
Sans une supervision adaptée, les équipes IT risquent de perdre en visibilité et en réactivité face aux incidents.
Surcharge de données et risques d’alert fatigue
La supervision applicative génère une quantité massive de métriques, d’alertes et de logs.
Sans stratégie d’optimisation, cette profusion de données peut entraîner :
- Une surcharge cognitive pour les équipes d’exploitation,
- Des difficultés à hiérarchiser les alertes en cas d’incidents,
- Un phénomène d’alert fatigue, avec à la clé des incidents critiques qui peuvent être ignorés ou traités tardivement.
Pour relever ce défi, il est essentiel d’utiliser des outils capables de :
- Détecter automatiquement les anomalies les plus pertinentes,
- Automatiser la priorisation des alertes,
- Proposer des tableaux de bord clairs
Intégration avec les outils ITSM et l’écosystème existant
La valeur de la supervision applicative est décuplée lorsqu’elle s’intègre harmonieusement avec les autres composants de l’écosystème IT, notamment :
- Les plateformes ITSM (gestion des incidents, changements, problèmes),
- Les outils de gestion des bases de données, de réseaux ou d’automatisation,
- Les solutions APM déjà en place.
- les autres solutions de supervision en place : réseau, infractructure, etc.
Cependant, cette intégration peut s’avérer complexe si la solution de supervision n’offre pas suffisamment d’ouverture, de connecteurs natifs ou d’APIs standards.
Un écosystème fragmenté augmente les risques de perte de productivité, de duplication d’efforts et de données non exploitables.
Choisir un outil de supervision modulable, évolutif et interopérable devient donc une condition clé pour maximiser les bénéfices de la supervision applicative tout en maîtrisant les coûts et les délais de déploiement.
Bonnes pratiques pour une supervision applicative efficace
Mettre en place une supervision applicative performante ne s’improvise pas. Pour en tirer tous les bénéfices — optimisation de la performance des applications, amélioration de l’expérience utilisateur et réduction du temps de résolution des incidents — certaines bonnes pratiques doivent être suivies rigoureusement.
Mise en place progressive et bien structurée
Le déploiement d’une solution de supervision applicative doit être abordé de manière progressive et méthodique.
Commencer par un périmètre restreint (applications critiques, bases de données sensibles, infrastructures stratégiques) permet de :
- Valider les processus de collecte de métriques,
- Affiner les modèles d’alertes automatisées,
- Assurer une montée en charge contrôlée.
Une approche itérative limite les risques, tout en offrant des résultats rapides et mesurables.
Centraliser des outils de supervision applicative et des infrastructures
Trop souvent, les entreprises utilisent une multitude d’outils disparates pour superviser leur environnement.
La centralisation des outils de supervision applicative et des infrastructures :
- Simplifie la gestion quotidienne,
- Évite la duplication des efforts,
- Offre une vue d’ensemble cohérente du système d’information.
Cette approche permet aussi d’optimiser les coûts et de faciliter l’intégration avec d’autres briques IT (par exemple les solutions ITSM).
Définir et surveiller les meilleures métriques de performance
Toutes les métriques ne se valent pas. Pour être pertinente, la supervision applicative doit se concentrer sur :
- Les meilleures métriques de performance, celles qui impactent réellement les utilisateurs et les métiers (temps de réponse, taux d’erreur, taux de disponibilité, temps de chargement des pages),
- Les métriques de performance globales pour obtenir une vision complète de l’état de santé des applications.
L’analyse de ces indicateurs doit être automatisée et visualisée via des tableaux de bord dynamiques et personnalisés.
Utiliser des outils de monitoring applicatif adaptés et des outils de supervision des applications automatisés
Le choix des outils est déterminant pour le succès du projet.
Il est essentiel d’opter pour des :
- Outils de monitoring applicatif capables de superviser les applications en temps réel sur différents environnements (cloud, on-premise, hybride),
- Outils de supervision automatisés qui offrent des fonctions avancées de détection, d’alerte et de reporting.
Ces outils doivent également disposer de capacités d’intégration dans l’écosystème existant (ITSM, solutions APM, systèmes d’orchestration…).
Intégrer supervision et ITSM pour améliorer les processus de résolution
La supervision applicative ne doit pas être isolée des processus IT.
Son intégration avec les plateformes ITSM permet de :
- Automatiser la création d’incidents en fonction des alertes,
- Suivre la résolution des anomalies de bout en bout,
- Garantir la traçabilité et le respect des SLAs.
Cette synergie améliore drastiquement les délais de résolution (MTTR) et renforce la qualité du service fourni aux métiers.
Intégrer des alertes automatisées et détecter précocement les anomalies
La détection d’anomalies proactive est au cœur d’une stratégie de supervision réussie.
Mettre en place des alertes automatisées permet de :
- Identifier les dysfonctionnements avant qu’ils n’impactent les utilisateurs,
- Réagir rapidement pour limiter les interruptions de service et pertes de productivité,
- Prioriser les incidents en fonction de leur criticité.
L’objectif est d’aller au-delà de la simple surveillance pour adopter une approche prédictive et préventive.
Former les équipes pour renforcer l’adoption
Le meilleur outil de supervision applicative ne sera efficace que si les équipes l’utilisent pleinement.
Il est donc crucial de :
- Former régulièrement les administrateurs et opérateurs IT à l’utilisation des outils,
- Sensibiliser les équipes métiers aux indicateurs clés de performance,
- Promouvoir une culture de la surveillance proactive au sein de l’organisation.
Une montée en compétence collective permet de maximiser le retour sur investissement et d’assurer la pérennité de la démarche.
Comment Centreon répond aux enjeux de la supervision applicative
Face à la complexité croissante des systèmes d’information, à la multiplicité des environnements et à l’exigence d’une expérience utilisateur optimale, Centreon propose une approche innovante et pragmatique de la supervision applicative. Solution de supervision puissante et ouverte, Centreon accompagne les entreprises dans la modernisation de leur stratégie de surveillance IT.
Solution de supervision Centreon : ouverture, connecteurs, monitoring hybride
La solution de supervision Centreon est conçue pour s’adapter à toutes les infrastructures, qu’elles soient classiques ou ultra-distribuées.
Centreon mise sur :
- L’ouverture : compatibilité avec un vaste écosystème IT grâce à des APIs standardisées,
- La richesse des connecteurs : des centaines de connecteurs prêts à l’emploi pour superviser applications, bases de données, infrastructures réseau et services cloud,
- Le monitoring hybride : possibilité de surveiller simultanément des environnements on-premises, cloud ou multi-cloud, offrant ainsi une vue d’ensemble complète et cohérente.
Supervision centralisée multi-environnements (on-premise, cloud, hybride)
Avec Centreon, les équipes IT bénéficient d’une supervision centralisée de l’ensemble de leurs applications critiques et de leur infrastructure.
Qu’il s’agisse de :
- Sites web,
- Applications métiers sur cloud public,
- Serveurs physiques en datacenter privé, Centreon garantit une visibilité homogène et unifiée, indispensable pour piloter efficacement la performance des applications.
Connecteurs et intégrations natifs
Centreon propose une bibliothèque de connecteurs natifs permettant une intégration rapide avec :
- Des plateformes ITSM (ServiceNow, Jira, etc.),
- Des solutions de gestion d’infrastructure et de cloud,
- Des outils d’analyse de logs et de performance
- Des outils APM.
Cette capacité d’intégration fluide facilite l’automatisation des processus, la gestion des alertes, et la création d’une chaîne de supervision complète et efficace.
Support communautaire (The Watch) et support client de qualité
Au-delà de sa solution disponible en plusieurs éditions, Centreon propose une approche humaine et collaborative du support.
Les utilisateurs peuvent compter sur :
- The Watch, la communauté active d’utilisateurs Centreon, pour échanger bonnes pratiques, retours d’expérience et conseils,
- Un support client de qualité, réactif et disponible, pour accompagner chaque étape du projet, de la mise en place initiale à l’optimisation continue.
Cette double approche renforce la confiance et accélère l’adoption de la solution par les équipes IT.
Performance des applications garantie sur tout environnement (cloud, on-premises)
Centreon assure la performance des applications quelle que soit la complexité de l’infrastructure sous-jacente.
Grâce à sa capacité de détection d’anomalies avancée, à ses alertes automatisées intelligentes et à ses outils de reporting précis, Centreon permet aux IT Ops Managers et Tech Leads de :
- Surveiller la performance applicative en continu,
- Identifier rapidement les goulots d’étranglement,
- Maintenir un haut niveau de disponibilité et de qualité de service.
Tableaux de bord personnalisés pour les équipes métiers et IT
Centreon offre des tableaux de bord dynamiques et personnalisables, adaptés aux besoins spécifiques :
- Des équipes IT (KPIs techniques, temps de réponse, état de santé des applications),
- Des équipes métiers (disponibilité des services, performance fonctionnelle, impact sur les processus métiers).
Ces tableaux de bord facilitent la prise de décision, renforcent la collaboration entre IT et métiers, et permettent de mieux piloter les enjeux de transformation numérique.
Détection avancée des anomalies et reporting précis sur l’état de santé global.
Avec Centreon, la détection avancée des anomalies devient un levier clé pour anticiper les incidents avant qu’ils n’impactent les utilisateurs ou les processus métiers. Grâce à ses capacités d’analyse intelligente et à ses mécanismes d’alertes automatisées, Centreon identifie en temps réel les écarts de performance sur l’ensemble du système d’information. Couplé à un reporting précis sur l’état de santé global des infrastructures et des applications, Centreon permet aux équipes IT de disposer d’une visibilité complète et actualisée. Les tableaux de bord personnalisables offrent un pilotage stratégique de la performance IT, favorisant la proactivité, l’optimisation continue des ressources et la fiabilité des services délivrés.
Cas d’usage de supervision applicative
La supervision applicative n’est pas qu’un concept théorique : elle produit des résultats concrets et mesurables pour les entreprises qui l’adoptent efficacement. Voici deux cas d’usage représentatifs de l’impact de la solution Centreon sur la performance fonctionnelle des applications critiques.
RETAIL
Optimiser l’expérience client de 725 magasins de détail avec une supervision fonctionnelle 24/7
« Notre périmètre de supervision est très large, incluant à ce jour 17 000 équipements sur 725 points de ventes et plus de 130.000 services. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être aveugles. Sans Centreon, nous sommes vraiment dans le noir et nous ne savons plus travailler efficacement. La supervision Centreon est devenue un élément important voire critique de notre organisation IT et de notre performance, en particulier pour assurer une expérience client zéro défaut. »
Laurent Lelong – Chef de département Infrastructure et Réseau – DSI Monoprix
Monoprix, acteur majeur de la distribution a choisi Centreon pour superviser ses 725 magasins en France et garantir une expérience optimale à ses 800.000 clients.
Dans un univers très concurrentiel, garantir une expérience client sans faille est un enjeu stratégique majeur. Pour un acteur disposant de 725 magasins en France, il est crucial d’assurer la disponibilité du système d’information sur chaque point de vente, de maintenir des temps d’encaissement raisonnables et d’offrir une expérience digitale fluide à ses clients. Sur le plan IT, cela implique de superviser efficacement une architecture SDWan et des applications critiques telles que les balances et étiquettes électroniques ou encore les services de livraison à domicile.
Avec Centreon Business Edition, l’entreprise bénéficie d’une visibilité sans faille sur l’ensemble de son périmètre via une console unique, capable de piloter une grosse volumétrie de données. La solution assure plus de fiabilité et d’efficacité, facilite l’intégration au SI existant et propose une gestion d’alertes pertinente, notamment via l’envoi de notifications par SMS. Grâce à des tableaux de bord synthétiques et visuels, plus de 100 collaborateurs de la DSI peuvent aujourd’hui suivre et anticiper les incidents avec une proactivité accrue.
MSP ET TELECOMS
Renforcer sa relation client et centraliser la supervision des SI de ses 8 filiales.
« Pour faire face à la croissance de l’entreprise, nous avions besoin de faire passer notre supervision à un niveau supérieur. Nous avons repensé toute l’architecture de notre supervision et centralisé l’intégralité de nos métriques dans Centreon. Grâce à la performance et à l’ergonomie de la solution, nous avons industrialisé notre supervision technique mais aussi renforcé notre relation client grâce à des conseils toujours plus pertinents. »
Philippe Jung – DSI – Celeste
Pour répondre aux exigences de ses 16 000 sites clients, Celeste, MSP et opérateur télécom,, devait garantir la disponibilité de ses infrastructures télécom et de ses datacenters, tout en assurant la qualité de service sur l’ensemble des prestations IT proposées (hébergement, cloud, télécom). Le groupe a choisi Centreon MSP Edition pour centraliser la supervision de ses 8 filiales, rationaliser son SI et superviser 100 % des liens clients. Cette solution permet à Celeste d’offrir une interface unique à ses clients, d’améliorer la transparence sur la performance des services et de bénéficier d’une vision globale et centralisée de l’état de santé de l’ensemble des infrastructures. Aujourd’hui, ce projet dimensionné pour 30 000 hôtes renforce la fiabilité des services et optimise l’accompagnement des clients sur les deux métiers du groupe : MSP et opérateur télécom.
Conclusion
La supervision applicative est aujourd’hui un levier stratégique pour toutes les entreprises qui placent la performance digitale au cœur de leur activité. Dans un contexte d’infrastructures complexes, de services hybrides et d’attentes utilisateurs toujours plus élevées, disposer d’une supervision fiable et proactive n’est plus une option, mais une nécessité.
En garantissant la performance des applications, en optimisant les temps de réponse et en préservant la qualité de l’expérience utilisateur, la supervision applicative contribue directement au bon fonctionnement des processus métiers et à la compétitivité des organisations.
Cependant, réussir un projet de supervision ne se résume pas à choisir un outil : il s’agit de structurer sa démarche autour des meilleures pratiques — centralisation des données, choix de métriques de performance pertinentes, intégration avec les écosystèmes ITSM, automatisation des alertes et montée en compétence des équipes.
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FAQ : tout savoir sur la supervision applicative
Quels sont les indicateurs de supervision applicative ?
La supervision applicative s’appuie sur un ensemble d’indicateurs clés (KPI) permettant de surveiller en continu la santé, la performance et la disponibilité des applications. Ces indicateurs sont essentiels pour anticiper les incidents, garantir la qualité de service et optimiser l’expérience utilisateur.
Synthèse des familles d’indicateurs
Famille d’indicateurs | Exemples concrets |
---|---|
Disponibilité | Taux de disponibilité, temps d’indisponibilité |
Performance | Temps de réponse, latence, temps de chargement |
Fiabilité | Taux d’erreur, nombre d’incidents, taux de récurrence |
Ressources | Utilisation CPU/mémoire, bande passante, stockage |
Expérience utilisateur | Satisfaction, taux de désinstallation, retours utilisateurs |
Usage | Nombre d’utilisateurs actifs, sessions, transactions traitées |
Qualité de service (SLA) | Respect des délais, taux de réussite des tests, conformité SLA |
Ces indicateurs doivent être adaptés au contexte métier et aux objectifs de l’entreprise afin d’assurer une supervision efficace et pertinente
Quels sont les trois types de supervision informatique principaux ?
Les trois types principaux de supervision informatique sont :
- Supervision du réseau : Elle consiste à surveiller les équipements et les flux réseau (routeurs, commutateurs, bande passante, latence, sécurité) afin de garantir la disponibilité et la performance des communications entre les différents éléments du système d’information.
- Supervision des serveurs (ou supervision système) : Ce type de supervision contrôle l’état, la performance et la disponibilité des serveurs, en surveillant des ressources clés comme le processeur, la mémoire, le stockage, et en détectant les défaillances matérielles ou logicielles.
- Supervision des applications (ou supervision applicative) : Elle vise à s’assurer du bon fonctionnement, de la disponibilité et de la performance des applications utilisées par l’entreprise, en détectant les erreurs, les ralentissements ou les indisponibilités qui pourraient impacter les utilisateurs ou les processus métiers.
Ces trois axes de supervision sont complémentaires et essentiels pour garantir la disponibilité, la performance et la sécurité de l’ensemble du système d’information.
Quel est le lien entre production applicative et supervision ?
Production applicative et supervision applicative sont deux piliers essentiels de la gestion opérationnelle du système d’information d’une entreprise, en particulier pour garantir la disponibilité, la performance et la qualité de service des applications en environnement de production.
La production applicative désigne l’ensemble des activités qui visent à assurer le bon fonctionnement des applications une fois celles-ci déployées en environnement de production. Cela inclut :
- Le déploiement et la mise en production des applications
- Le maintien en conditions opérationnelles (MCO)
- La gestion des incidents et des demandes courantes
- Les évolutions applicatives et mises à jour
- La documentation et l’industrialisation des processus d’exploitation
- La coordination avec les équipes de développement et d’infrastructure.
Les équipes de production applicative jouent ainsi un rôle central pour garantir que les applications soient disponibles, performantes et sécurisées pour les utilisateurs finaux. Elles interviennent également dans l’optimisation continue, l’automatisation et l’adoption de pratiques modernes (DevOps, agilité, microservices).
La supervision applicative est une composante clé de la production applicative. Elle permet aux équipes de production de :
- Anticiper et réagir rapidement aux incidents,
- Maintenir la continuité de service et la satisfaction utilisateur,
- Piloter l’activité grâce à des tableaux de bord et des indicateurs en temps réel,
- Respecter les engagements de qualité de service (SLA).
En résumé, la production applicative englobe l’ensemble des actions pour garantir le fonctionnement optimal des applications en environnement réel, tandis que la supervision applicative fournit la visibilité et les alertes nécessaires pour piloter et sécuriser cette production au quotidien. Les deux sont indissociables pour assurer la performance et la fiabilité du système d’information.
Quelle est la différence entre les logiciels de supervision applicative et les logiciels APM ?
L’APM (Application Performance Monitoring ou Application Performance Management) et supervision applicative sont deux concepts proches, souvent utilisés de manière interchangeable, mais qui présentent des différences notables dans leur portée et leurs objectifs.
Définition de l’APM (Application Performance Monitoring/Management) :
L’APM va plus loin que la simple supervision. Il s’agit d’une discipline qui combine la surveillance en temps réel, l’analyse approfondie et la gestion proactive des performances applicatives. L’APM vise à garantir une expérience utilisateur optimale, à détecter et diagnostiquer les problèmes de performance (goulots d’étranglement, erreurs de code, lenteurs, etc.), et à optimiser l’utilisation des ressources
L’APM inclut généralement des fonctionnalités avancées comme le traçage des transactions, l’analyse du parcours utilisateur, la corrélation des incidents et l’optimisation continue des performances
Tableau comparatif
Supervision applicative |
APM (Application Performance Monitoring/Management) |
|
Objectif principal | Garantir la disponibilité et la qualité de service | Optimiser la performance et l’expérience utilisateur |
Portée | Surveillance des applications et de l’infrastructure (serveurs, bases, réseau) | Analyse approfondie des performances applicatives, du code, des transactions et de l’expérience utilisateur |
Fonctionnalités | Alertes, tests automatisés, indicateurs de disponibilité et de performance | Traçage des transactions, analyse de code, détection proactive des anomalies, optimisation des ressources |
Niveau d’analyse | Global (état de l’application, disponibilité) | Granulaire (parcours utilisateur, code, transactions, dépendances) |
Proactivité | Réactive (détection d’incidents) | Proactive (prévention, diagnostic, optimisation continue) |
La supervision applicative se concentre sur la supervision globale et la disponibilité des applications, avec des alertes en cas d’incident ou de dégradation de service.
L’APM va plus loin en offrant une analyse détaillée des performances, une compréhension approfondie des causes racines des problèmes, et une optimisation continue pour améliorer l’expérience utilisateur et l’efficacité opérationnelle
La supervision fait partie intégrante de l’APM, mais l’APM inclut également la gestion, l’analyse et l’optimisation des performances
En résumé, la supervision applicative est une composante de base, tandis que l’APM représente une approche plus complète et proactive de la gestion des performances applicatives.
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