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Achats logiciels : le TCO incontournable pour comparer l’incomparable

Blog Achats logiciels : le TCO incontournable pour comparer l’incomparable

À l’heure de la révolution digitale, les SI des organisations se complexifient en raison de l’émergence de nouveaux modèles économiques (open source, licence perpétuelle, abonnement, etc.) et technologiques (cloud et non cloud). Difficile de comparer le coût de ce qui n’est pas toujours comparable quand les DSI font face à une hybridation des infrastructures et une évolution des solutions open source. Pourtant, il existe une solution à la fois simple et qui a fait ses preuves : le TCO (Total Cost of Ownership), seul outil indiscutable pour permettre aux DSI de choisir une solution logicielle la plus appropriée tout en optimisant leur budget.

Les DSI à la recherche d’un modèle d’aide à la décision

Avec l’avènement du Cloud, l’hybridation des SI et, surtout, l’arrivée des nouveaux modèles économiques associés comme l’abonnement, le paiement à la consommation ou au volume, ou encore l’ajustement de la facturation en temps réel, les modèles économiques et technologiques des logiciels ont profondément évolué et s’apprêtent encore à évoluer avec l’arrivée de l’IA.

Le Cloud a fait voler en éclats les modèles économiques et technologiques en vigueur depuis les débuts de l’IT. Non seulement l’informatique est à présent « dans le Cloud » mais elle s’achète désormais avec un modèle reposant sur du service et non plus de l’achat de licences perpétuelles.

Parallèlement à la modernisation des infrastructures, une autre tendance de fond c’est imposée : celle des acteurs open source qui ont parfois fait évoluer leur modèle autrefois gratuit vers des licences payantes qui ont permis de financer le développement de logiciels tout en conservant la philosophie « open ».

Or les directions informatiques cherchent à allier la souplesse de l’open source à la fiabilité d’une version commerciale dans le respect des contraintes budgétaires, organisationnelles et techniques.

Les DSI ont de plus en plus de mal à choisir les meilleures options pour leurs logiciels et à défendre leurs choix économiques et technologiques en raison du grand nombre de possibilités qui s’offrent à eux… Comment arbitrer entre les différents modèles pour choisir la meilleure solution logicielle pour une entreprise, quand il existe une version commerciale et/ou open source ? Comment s’assurer d’opter pour la meilleure alternative technologique et économique quand on a le choix entre un déploiement on-premise et un logiciel SaaS ?

Comment choisir dans la jungle des solutions proposées entre les modèles open source et payant, les déploiement on-premises ou déploiement SaaS, voire hybride, alors même que certains éditeurs proposant toutes ces solutions à la fois.

Il est peut-être temps de recentrer le sujet. Et de la simplifier.

Le TCO, l’outil pour choisir le meilleur modèle économique du logiciel 

Il existe un outil imparable : le TCO. Il permet de comparer des modèles qui paraîtraient à priori incomparables et d’estimer le coût de modèles très différents en toute impartialité. Le calcul effectué reposant sur le coût TOTAL de possession de la solution, les DSI sont en mesure d’évaluer de manière objective le coût de chaque poste qui compose la dépense logicielle : matériel, licence, souscription, main d’œuvre, coûts cachés, coût de fin de vie, etc.

Le concept de TCO prend donc toute sa valeur quand il s’agit de comparer des modèles économiques et des comportements de consommation différents.

Dans le débat qui oppose régulièrement partisans du SaaS et du On-Premises, le calcul des TCO respectifs aide à prendre la meilleure décision en fonction de la gouvernance IT de l’organisation et de toutes ses contraintes. Prenons un cas concret : choisir entre SaaS et le On-Premises. Le mode SaaS est commercialisé sous forme de service « tout-en-un » via un abonnement (incluant hébergement, mises à jour, maintenance, etc.) alors que le mode on-premises (hébergé par l’entreprise) est commercialisé sous forme d’une souscription annuelle ou d’une licence perpétuelle. « Sur le papier », les montants des redevances sont très différents car la tarification proposée ne couvre pas les mêmes composants. L’utilisation du TCO permet de comparer objectivement plusieurs logiciels et modes de déploiement en prenant en compte toutes les composantes du coût.

De même, déployer une solution open source ne signifie pas ne rien payer… De nombreux coûts cachés existent qui sont justement révélés par une approche TCO, comme les coûts de main d’œuvre, de maintien en conditions opérationnelles, de montées de versions ou de maintenance, qui dépassent bien souvent le coût d’une licence payante. Dans ce cas, le calcul du TCO est encore plus pertinent, même si d’autres aspects non liés au coût comme l’hyper-personnalisation ne sauraient être négligés dans le cas de l’open-source.

Le TCO comme outil pour défendre/arbitrer/effectuer les choix logiciels de la DSI

Le cas de la supervision informatique est, à ce sujet, très intéressant car les solutions open source ont une part très importante dans son histoire. Pour autant, les solutions open source présupposées gratuites ne sont pas non plus sans coût, loin de là. En effet, au-delà du « non coût » d’acquisition du logiciel, il reste à la charge de l’organisation, le coût de déploiement, d’exploitation et/ou de personnalisation et de maintien en conditions opérationnelles de la solution. Sans compter le contrat de support quand la supervision est critique.

De même, les solutions de supervision sont à présent disponibles dans le cloud, en SaaS, là où, pendant des années, la supervision s’installait systématiquement dans l’entreprise (self-hosted, on-premises). Ce qui pose là encore la question du coût réel d’une solution hébergée en interne face aux services rendus dans le cloud.

La supervision, en sa qualité de tour de contrôle du SI, permet de connaître en temps réel l’état de santé et la disponibilité d’un système IT, d’en mesurer l’efficacité et de façon plus globale de garantir la performance digitale de l’entreprise. Pas d’IT, pas de business. Pas de supervision, pas d’IT…, et donc pas de performance business sans supervision.

Alors que la supervision est devenue de plus en plus critique pour les entreprises et le secteur public, le TCO est un critère de sélection de premier ordre pour choisir sa plateforme de supervision, tout comme d’autres logiciels. Les budgets IT intègrent à présent une ligne dédiée à la supervision que les DSI doivent défendre auprès des directions financières et du top management. Seul le TCO peut les y aider concrètement, car souvent la principale interrogation du DSI et des équipes ITOps en matière de supervision réside dans le choix entre cloud et open source.

Nous sommes bien d’accord, tout n’est pas « 0 ou 1 » et quand il s’agit d’opter pour un modèle, il reste tout de même important de se demander quelle est la meilleure solution en considérant des items fonctionnels et techniques.

Les principaux avantages du TCO sont non seulement son impartialité et sa simplicité, mais aussi sa durabilité dans le temps. Car à l’heure où l’IA va probablement impacter les modèles économiques de nombreux secteurs d’activité partout dans le monde, calculer le coût total de possession restera, pendant longtemps encore, le meilleur outil pour évaluer les coûts totaux à long terme d’un produit, d’un équipement ou d’un système, à savoir coûts d’acquisition, de maintenance, d’exploitation, de mise à niveau, de formation, de support et même coûts de fin de vie.

 

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